Gale d’été ou dermite estivale du cheval

Gale d’été ou dermite estivale du cheval

La gale d'été est une maladie de la peau de nature allergique, aussi appelée dermite estivale récidivante. C’est une conséquence d'une hypersensibilité à la salive d'insectes hématophages (moucherons, moustiques, taons...). Elle est donc de caractère saisonnier et recurrent et aucunement une atteinte parasitaire comme le sous-entend le terme « gale d’été ».

La cause

La cause de la gale d’été : ce sont les piqûres d’insectes du genre Culicoïdes. Ces moucherons se nourrissent en piquant. Lors de cette piqûre, ils injectent un cocktail de protéines provenant de leurs glandes salivaires.

Lorsque les insectes piquent le corps du cheval, celui-ci va réagir de façon disproportionnée pour évacuer la salive des insectes. Des cloques rouges et des démangeaisons apparaissent. Le cheval pourra alors se gratter jusqu'au sang et perdre de grandes plaques de poils. Les surinfections ne sont pas rares.

La gale d’été affecte environ 10% des chevaux, toutes races confondues. La gale d'été est parfois héréditaire, mais elle n'est pas contagieuse. Elle apparaît chez les jeunes chevaux vers 2 ou 3 ans et se développe ensuite tous les ans.

Comme son nom l'indique, la gale d'été est présente généralement en été, même si on peut l'observer au printemps ou en automne certaines années particulièrement chaudes. De plus, en l'absence de soins, la gale d'été peut devenir permanente et ne plus être liée aux saisons ou au climat. On ne peut donc se fier aux saisons pour affirmer qu'un cheval souffre de gale d'été. Un examen vétérinaire est fortement conseillé pour diagnostiquer la gale d'été.

Les symptômes

Les symptômes de la gale d’été sont typiques et apparaissent dès les premiers beaux jours du printemps (température diurne supérieure à 10°C) avec un pic dans leur expression au cours de l’été (entre mai et octobre).

Les symptômes sont au départ essentiellement des démangeaisons (prurit) localisées au niveau de la queue et de la crinière. Le grattage associé à ces démangeaisons entraîne la perte de crins et des érosions cutanées plus ou moins prononcées. Certains chevaux plus sensibles peuvent même avoir de larges lésions étendues sur tout le corps.

Solutions et traitements

La gale d'été étant une allergie, on ne connaît pas aujourd'hui de traitement efficace permettant de guérir le cheval définitivement. Un cheval, atteint de gâle d'été, restera sensible toute sa vie et tout traitement ne pourra que soigner temporairement les symptômes de la gale d'été.

Une fois soigné, seule la prévention permettra d'éviter une récidive de la gâle d'été. La prévention aura donc un rôle particulièrement important et devra être permanente. Elle consiste à prévenir la cause en limitant les piqûres d'insectes et à préparer l'organisme du cheval pour qu'il puisse réagir de façon appropriée en cas de piqûre. Limiter au maximum les piqûres de Culicoïdes par le port de couvertures intégrales en prairie et au box. 

Une hygiène rigoureuse est nécessaire à l’écurie. Les insectes piqueurs trouvent refuge dans les crottins. Un repulsif pour insectes à appliquer directement sur le cheval peut être efficace : Protect de Sanodor, à base d’huiles essentilles et non-irritant pour la peau.
Maintenir les boxes le plus propres possible. Utiliser un produit qui neutralise et détruit les odeurs avec les huiles essentielles 100% pures et naturelles, par exemple le Box Clean de Sanodor. Loger les chevaux atteints le plus loin possible des endroits où on stocke le fumier. Utiliser des répulsifs et désodoraisants tels que Derma-Protect. Soigner les lésions avec des crèmes ou gels qui favorisent la réparation cutanée, qui possèdent un pouvoir antiseptique pour éviter les surinfections et qui montrent des propriétés émollientes et apaisantes. La phytothérapie semble avoir un rôle important à jouer ici. Il existe de bons complements alimentaires à base d’huile de lin à l’ail ou à l’eucaliptus, qui donnent une odeur au cheval et alentours et fera fuire les insectes. Bonne chance et bon travail !

 

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